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Tutelles : autoriser le majeur protégé à tester ne veut pas dire rechercher ses intentions

Lorsqu’un majeur protégé saisit le juge des tutelles d’une demande d’autorisation de faire son testament, le juge vérifie seulement sa capacité à exprimer sa volonté et non ses intentions ou le contenu du testament.

Selon l’article 476, alinéa 2, du code civil, la personne sous tutelle ne peut faire seule son testament après l'ouverture de la tutelle qu'avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille, à peine de nullité de l'acte. Le tuteur ne peut ni l'assister ni la représenter à cette occasion. La première chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt du 8 mars 2017 précise que cette autorisation donnée pour tester ne s’étend pas au contenu du testament.

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Modalités de désignation du tuteur par le juge

La Cour de cassation rappelle, dans deux décisions du 8 mars, que les juges du fond doivent à la fois respecter le principe de priorité familiale lors de la désignation du tuteur d'une personne protégée qui n'en a pas préalablement désigné un et justifier leur choix.

Les juges du fond ont un pouvoir souverain pour désigner le tuteur d’une personne protégée et prennent notamment en compte sa capacité de gestion des intérêts financiers et du patrimoine. Ils doivent toutefois expliquer les raisons pour lesquelles ils désignent un proche ou un mandataire judiciaire.

Agenda

10 ans après la loi du 05/03/2007 : bilan et perspectives

3e convention Abripargne.

Lieu / Mimozas Resort Cannes - 4 avenue Gaston de Fontmichel,  06210 Mandelieu la Napoule

Tél. / 04 93 46 70 46

E-mail / formation@olifangoup.com

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Protection juridique des majeurs : le réseau Unaf-Udaf mis en cause par la Cour des comptes

La Cour des comptes dresse un sévère réquisitoire à l'encontre du réseau des unions départementales des associations familiales (Udaf) et de leur fédération nationale, l’Unaf. Elle pointe notamment une gestion "lourdement défaillante" des mesures de protection juridique des majeurs exercées par les Udaf, qui prennent en charge 148 000 majeurs.

"Une représentativité médiocre et qui s'érode, un champ d'intervention extensif et peu encadré ; un financement public privilégié et très insuffisamment contrôlé ; la nécessité d'une gestion plus modeste ; un grave défaut de pilotage du réseau des Udaf ; une tutelle défaillante" : l'Union nationale des associations familiales (Unaf) et le réseau des unions départementales des associations familiales (Udaf) ne sont pas épargnés par la Cour des comptes.

Article publié dans le TSA Mensuel n°80

Participation rime avec compréhension

mars 2017
Une association de l'Aude s'est appuyée sur le document individuel de protection des majeurs pour faciliter le parcours de vie des personnes protégées.

Faciliter la compréhension des mesures de tutelles par les personnes en situation de handicap mental ou psychique constitue tant un enjeu qu'un défi pour les services mandataires. « La réforme nous a amené à réfléchir à nos outils et nos méthodes afin de donner la meilleure information possible », note Aline Atienzar, déléguée à la protection des majeurs à l'Association tutélaire des inadaptés (ATDI) située à Carcassonne. Créée en 1976 et affiliée à l'Unapei, l'association accompagne 800 majeurs protégés en situation de handicap mental dans l'Aude.

Article publié dans le TSA Mensuel n°80

Entre réseau et éthique, un territoire pilote

mars 2017
Dans le Nord et le Pas-de-Calais, le soutien aux tuteurs familiaux, l'information sur la protection des majeurs, la coopération entre les mandataires judiciaires, et enfin l'éthique illustrent une dynamique unique en France.
Article publié dans le TSA Mensuel n°80

Une réforme qui n'a pas tenu ses promesses

mars 2017
Dix ans après la réforme du 5 mars 2007, la protection juridique des majeurs reste en chantier. Pour mieux répondre aux usagers, les mandataires judiciaires ont dû se professionnaliser et s'adapter au champ social et médico-social, sans moyens suffisants ni pilotage politique. Fragile, le secteur reste en quête de reconnaissance.
Article publié dans le TSA Mensuel n°79

Le nouveau dispositif d'habilitation familiale

février 2017
Entrée en vigueur il y a tout juste un an, la nouvelle mesure d'habilitation familiale permet au juge des tutelles d'autoriser les proches d'une personne hors d'état de manifester sa volonté à la représenter dans les actes de la vie courante. Objectif : éviter l'ouverture d'une mesure de protection judiciaire comme la tutelle.

Depuis près d'un an, les proches d'un majeur hors d'état de manifester sa volonté peuvent demander au juge des tutelles une habilitation judiciaire pour le représenter juridiquement dans les actes de la vie courante. Ce dispositif, dit d'habilitation familiale, complète ainsi la palette des mesures de protection juridique composée, d'une part, des trois mesures judiciaires classiques - la sauvegarde de justice, la curatelle et la tutelle - et, d'autre part, d'une mesure conventionnelle créée en 2007, à savoir, le mandat de protection future.

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Mandataire judiciaire : pas de rémunération s'il n'a pas exercé sa mission

Si le mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM), exerçant à titre individuel, n’a pas exercé la mission qui lui a été confiée, sa demande de rémunération doit être rejetée, estime la Cour de cassation dans un arrêt du 11 janvier 2017.

Dans un arrêt du 11 janvier 2017 promis à une large diffusion, la première chambre civile de la Cour de cassation affirme que si le mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM), exerçant à titre individuel, ne peut justifier des diligences accomplies dans le cadre de sa mission, il ne peut percevoir de rémunération.