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Présentant son nouveau rapport pour le 60e anniversaire de l'appel de l'abbé Pierre, sa fondation a alerté une nouvelle fois sur la gravité de la situation : pas assez de logements construits, des conditions d'habitat qui se dégradent, y compris dans les copropriétés. Face au semi-échec des politiques nationales, les intercommunalités sont appelées à la rescousse.

Si les conseils généraux devaient finalement disparaître, qui pourrait assumer les dispositifs de protection de l'enfance ? La question, qui a réuni des professionnels du secteur à Paris, reste en suspens. L'essentiel, pour beaucoup, est de préserver une cohérence avec l'action sociale.

Tirant les enseignements du Plan d'harmonie sociale à destination des travailleurs pauvres instauré dans sa ville, la maire de Beauvais suggère, dans un rapport remis hier à François Fillon, des pistes pour garantir une plus grande efficacité des politiques d'action sociale locale. Au menu : un droit opposable à l'action sociale et une redéfinition des compétences.

Dans son 21ᵉ rapport annuel, la Fondation Abbé Pierre pointe une aggravation du mal-logement en France. Outre le manque de moyens financiers dégagés, la lutte contre l'exclusion par le logement "manque de pilotage", regrette l'association. Qui rappelle qu'il reste quinze mois au gouvernement pour réaliser un vrai tournant social en matière de logement.

Le Conseil économique, social et environnemental a adopté en plénière son avis sur le projet de loi adaptation au vieillissement. Le Cese salue la volonté de changer de regard et voit dans certaines mesures un premier pas positif. Mais le Cese insiste sur le manque de moyens, demande un vrai soutien aux services d'aide à domicile et regrette le maintien de la barrière d'âge.

Ils ont failli disparaître en 2014, au détour de la réforme territoriale. Leurs dépenses sociales augmentent d'année en année. À l'approche de la présidentielle, les départements appellent à réinventer le modèle de solidarité nationale, qu'ils tiennent aujourd'hui à bout de bras.

Lors du quatrième comité interministériel de modernisation de l'action publique (Cimap) du 18 décembre dernier, le gouvernement a présenté plusieurs expérimentations visant à simplifier l'accès aux prestations sociales et améliorer la gouvernance dans le champ social. Détails.

Les 10 et 11 octobre, Marseille accueille le 65e congrès de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale. L'occasion de se positionner sur les grands chantiers ouverts par la nouvelle majorité. Daniel Zielinski, le délégué général, détaille les propositions de l'Unccas en insistant sur l'enjeu intercommunal et sur la nécessité de mieux coordonner l'action locale.

Voulant prendre le contre-pied d'une vision politicienne des élections municipales, l'observatoire national de l'action sociale décentralisée insiste sur le rôle des maires dans l'amélioration du vivre-ensemble. Cela suppose pour l'Odas de déconcentrer l'action municipale, de revoir les modalités de participation citoyenne et de ne pas trop miser sur la logique intercommunale.