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Poursuites pénales contre un majeur protégé : information du curateur obligatoire, sauf...

Lorsque des poursuites pénales sont engagées contre un majeur protégé, l’information du curateur ou du tuteur est obligatoire sauf en cas de circonstance insurmontable qu’il appartient à l’autorité compétente de démontrer, précise la chambre criminelle de la Cour de cassation, dans un arrêt du 19 septembre 2017.

Des règles de procédure spécifiques sont prévues par les articles  706-113 à 706-117 du code de procédure pénale en cas de poursuite, d’instruction et de jugement des infractions commises par des majeurs protégés placés sous protection juridique (sauvegarde de justice, curatelle, tutelle) mais aussi sous mandat de pr

A la une (brève)

Secteur tutélaire : coup d'envoi de la campagne budgétaire 2017

Les dotations régionales limitatives (DRL) relatives aux frais de fonctionnement des services mandataires judiciaires à la protection des majeurs (SMJPM) imputables aux prestations prises en charge par l'État sont fixées, pour 2017, par un arrêté publié - tardivement - au Journal officiel du 3 septembre. Les préfets ont 60 jours, soit jusqu'au 2 novembre 2017, pour notifier leur décision d'autorisation budgétaire.

Article publié dans le TSA Mensuel n°85

Tutelle : que faire en cas de refus d'examen médical ?

septembre 2017
Le problème posé Chargé d'exercer la curatelle d'une personne âgée, un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) de l'association que je dirige a constaté une évolution importante de ses troubles et souhaiterait l'ouverture d'une tutelle. Toutefois, cette dernière refuse tout examen médical. La mise en place d'une tutelle est-elle possible ? Comment procéder ?

Les solutions

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Secteur tutélaire : les orientations de la campagne budgétaire 2017 sont fixées

La direction générale de la cohésion sociale diffuse la circulaire d'orientations budgétaires pour l'exercice 2017 des services mandataires judiciaires à la protection des majeurs et des services délégués aux prestations familiales. Une campagne qui s’inscrit "dans la poursuite de l’effort de convergence tarifaire".

Le nouveau ministère en charge des solidarités et de la santé dévoile, dans une instruction du 3 juillet, publiée le 25 juillet, tout sur les orientations budgétaires 2017 des services mandataires judiciaires à la protection des majeurs (SMJPM) et des services délégués aux prestations familiales (SDPF). Cette campagne s'inscrit bien sûr toujours dans la poursuite de l'effort de convergence tarifaire - engagé depuis 2009 - visant à réduire les disparités entres les services les mieux et les moins bien dotés, à charge d'activité comparable.

A la une

Tutelle : pas de renouvellement au-delà de 20 ans !

Appelée à se prononcer sur le renouvellement d'une tutelle, la Cour de cassation rappelle qu'en application de l'article 442, alinéa 2, du code civil, tel que modifié par la loi du 16 février 2015 de simplification du droit, les juges ne peuvent pas fixer une durée supérieure à 20 ans. Cette durée maximale est applicable à toutes les mesures de tutelle, y compris à celles ouvertes avant le 18 février 2015, date d'entrée en vigueur de ladite loi.

Dans un arrêt du 15 juin 2017, la Cour de cassation vient de se prononcer, pour la première fois à notre connaissance, sur la durée maximale de renouvellement d'une mesure de tutelle, telle que fixée par la loi du 16 février 2015 relative à la modernisation et à la simplification du droit. Celle-ci doit être strictement limitée à 20 ans, ont rappelé les juges de la Haute juridiction à la cour d'appel.  

A la une

Majeurs protégés : portrait d'une population isolée et précaire

L'observatoire dépendant de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) propose une photographie des plus de 100 000 majeurs qu'elle protège. La mesure de curatelle est plus fréquente que la tutelle. La population des personnes protégées se caractérise par des ressources en diminution, un isolement familial et une activité qui ne concernent que 10 % d'entre eux.

Depuis quelque temps, des voix, à commencer par la Cour des comptes, se font entendre pour demander une meilleure connaissance des personnes juridiquement protégées via la création d'un observatoire national. A défaut d'une entité officielle, l'Union nationale des associations familiales fait vivre un observatoire national des populations majeures protégées dans les Udaf (ONPMP). Celui-ci a traité en 2015 les données sur 101 764 personnes prises en charge par 61 Udaf, soit 72 % de la population totale de ces mêmes Udaf.

Agenda

Protection des personnes et respect de l'autonomie

Journée régionale proposée par la DRDJSCS et organisée par le Creai Centre, avec l'intervention du Défenseur des droits, Monsieur Jacques Toubon.

Lieu / Canopé - 55, rue Notre Dame de Recouvrance à Orléans

Tél. / 02 38 74 56 00

E-mail : creai-centre@creai-centre.asso.fr

Agenda

Les 10 ans de la loi du 5 mars 2007

Colloque organisé par les principales fédérations et acteurs du secteur.

Lieu / Espace Reuilly - 21 Rue Antoine-Julien Hénard, 75012 Paris

Tel. /01 42 81 46 11 ou 06 08 77 24 20

E-mail / hchamson@fnat.fr

 

Agenda

La santé et la sexualité du mineur et du majeur protégé

2 conférences identiques de 9h30 à 12h30 ou de 14h00 à 17h00.

Lieu / Ligue Française pour la Santé Mentale - 11, rue Tronchet, 75008 Paris

Tél. / 01 42 66 20 70

E-mail / contact@lfsm.org

A la une

Curatelle renforcée : mise en jeu de la responsabilité pour faute

Les juges du fond ne peuvent condamner solidairement pour faute le curateur et son assureur au paiement des frais d’hébergement du majeur protégé sans examiner la faute commise par l’association gestionnaire du lieu d’accueil. Explications de cette décision de la Cour de cassation.

Il résulte de l’article 421 du code civil, que tous les organes de la mesure de protection judiciaire, et notamment le curateur en cas de curatelle renforcée, sont responsables du dommage résultant d'une faute quelconque qu'ils commettent dans l'exercice de leur fonction. Toutefois, précise la Cour de cassation dans une décision du 8 mars dernier, les juges du fond ne peuvent condamner pour faute le curateur sans prendre en compte le moyen qu’il invoque selon lequel l’autre partie aurait elle aussi commis une faute.